Suite à l'Allégeance de notre comte envers le roy de France.

Au bon peuple d'Artois, salut,

Nous, Lévan, Roy de France, somme plongé dans l'affliction de voir qu'une fois de plus, une poignée d'hommes et de femmes dévoyés vont empêcher votre province de vivre dans la paix, la concorde et le libre exercice de sa foi.

Nous ne souhaitons rien tant que voir la destinée de l'Artois confiée à des mains sages et pieuses, nous ne souhaitons rien tant que voir le calme régner entre l'Artois et ses voisins. De fait, nous déplorons de constater qu'est de retour à sa tête celui qui défie aussi bien Rome que Paris.

Pardonner, nous le voudrions : c'est Dieu qui inspire cette faculté à tendre de nouveau la main à l'offenseur. Mais le pardon doit provenir d'un geste fort d'apaisement et de repentir.

Il n'y a nul repentir dans le fait de nier la félonie de l'attaque des intérêts de son Roy, ni dans le fait de soutenir ceux qui en sont responsables. Il n'y a nul repentir dans le fait de passer quatre jours durant devant l'antichambre où serment se doit faire, et passer ouvertement son chemin pour se rendre en le Conseil des grands Feudataires. Il n'y a nul repentir dans la provocation de faire patienter son Roy.

Conformément à la demande du Comte précédent, enquête est ouverte concernant les agissements de l'armée dict "ABBA". Mais les agissements d'un groupe de personnes n'engagent en rien l'opprobre sur tout un peuple : c'est pour quoi les actions engagées contre le groupuscule nommé "bourrins" ne sont en rien dirigés contre l'Artois tout entier.

Nous prions ardemment pour que l'Artois soit libéré de l'emprise de ces gens qui piétinent tout ce que cette province a été et a représenté. Nous nous souvenons de l'époque, pas si lointaine, où l'Artois n'était pas prise en otage par ces gens, et entretenait avec la Couronne de si bons rapports.

Peuple d'Artois, ces gens qui prétendent te gouverner, ces gens qui font taire à coups de bottes, d'insultes et de menaces toute forme d'opposition, à tel point que ton élite peu à peu te quitte, ces gens te nuisent bien plus sûrement que n'importe quel ennemi, en t'éloignant, et de Dieu, et de ton Roy. Ces gens sont ton ennemi, et bien que nous-même fassions la différence, de plus en plus, dans le Royaume, amalgame est fait entre ces personnes et les Artésiens.

Nous savons que cela est faux. Nous savons que l'honneur de l'Artois est intact, bien que brimé ; nous savons que son désir de paix est réel bien que menacé par les agissements de ces gens.

L'allégeance de qui soutient la félonie est caduque. Le serment de qui a renié la vraie foy n'a nulle valeur. Les liens entre terres, entre couronnes, perdurent, mais les liens entre cet homme et le Roy de France ne sauraient passer que par un geste fort de retour vers l'Eglise et vers la Couronne.

Le 3 Août 1457, SMLIII

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Voici la réponse de notre Comte.

A l'attention de sa majesté le Roi de France LevanIII de Normandie, Au peuple du royaume de France,

Nous, représentants élus du peuple artésien, sommes fort inquiet quand à la santé de notre bon Roi LevanIII de Normandie ainsi que de la santé du royaume auquel nous appartenons. Il est des écrits et des faits qui ne peuvent laisser indifférents et ne peuvent laisser un vassal sans réaction. A cet effet, nous souhaitons donc étayer nos interrogations.

Nous tenons donc tout d'abord à porter nos questions sur l'état du royaume de France, et plus particulièrement des insultes trop nombreuses faites à notre comté. Voilà des années, l'Artois défendait son bon Roi pour au final recevoir comme cadeau la perte définitive de Compiègne à la Champagne. Pour un fidèle vassal, le Roi n'a apporté ni justice, ni protection comme son devoir de Seigneur lui imposait.

Lorsque l'Artois a voulu récupérer son dû, par la voix des armes comme les champenois le furent auparavant, Compiègne la champenoise a été défendu par les oriflammes du Lys contrairement à Compiègne l'artésienne. Si effectivement on ne peut lui reprocher d'avoir assurer son statut de Seigneur vis à vis des champenois, on est en droit de se poser des questions sur le sens du mot justice. Il n'est fait nulle mention dans les écrits que celui-ci se transformait aux yeux du Roi en "Champagne".

L'Artois a alors cherché à redevenir le vassal qui l'était, fidèle et disponible pour son Roi. Et en récompense, voulant cesser la perte inutile d'hommes et de femmes, les armées au Lys ont répondu par la coulée du sang en venant assiéger la bonne ville de Péronne. Le lys royal a donc non pas apporté protection à la Champagne, mais a bien assailli son vassal artésien, une nouvelle fois au profit de la Champagne.

Sans remporter la moindre victoire militaire sur l'Artois, toujours aussi désireux de sortir de ce conflit, le Roi a fait signer une dette à l'Artois, comme pour l'humilier que plus après l'injustice chronique dont il a fait preuve.

Cette dette comportait des clauses qui furent non respectées par la Champagne, sujet du Roy et agissant en son nom en tant que Domaine Royal, par la montée d'une armée dans la zone définie comme sanctuaire. Le Roi n'a jamais réagi sur la rupture champenoise du traité, mais a continué de vouloir humilier son vassal artésien en lui imposant un blocus pour régler une dote, car on ne peut l'appeler autrement du fait de la rupture champenoise de la dette. Justice, protection, deux mots inconnus par le Roi vis à vis de l'Artois.

Le Roi a par la suite autorisé la montée et le maintien d’une armée en la bonne ville de Compiègne, assurant que celle-ci ne nuirait aucunement à son vassal. Quatre jours plus tard l'armée dite inoffensive était en territoire artésien et imposait des combats armés. Il sera dit deux jours plus tard que la personne n'a plus répondu aux ordres royaux, mais celle-ci restera en terre champenoise sans jamais être inquiétée de quelconque manière que ce soit. Garantie par le Roi, jamais désavouée gestuellement. L'Artois a donc été attaqué une fois de plus, mais aucune justice ni protection ne lui fut fournit.

L'Artois n'est pas dupe et malgré sa fidélité historique au Roi, en tant que comté fier qu'il est, ne peut se laisser insulter à longueur de temps. L'Artois a tenté de lancer réforme, par la voix de son représentant, en le conseil des feudataires en étant bien conscient que tout ce qu'on reproche au Roi n'était dû qu'à l'incompétence des gens qui l'entourent. Jamais le Roi n'a signé de son sceau la plupart des écrits que je viens de citer, mais il a laissé ceux-ci être fait en son nom, ce qui malheureusement revient à la même chose.

L'Artois a toujours été rabaissé et ne le sera plus. L'Artois a toujours été fidèle à son Roi, mais pas aux intrigants qui le manipulent en sous main.

Les derniers états de santé de notre bon Roi nous étant parvenues sont somme toute assez inquiétantes puisque celui-ci serait retiré dans un couvent aux alentours de ville de Rouen.

Face à ces nouvelles et ce passé inquiétant ainsi qu'au dernier courrier scellé au nom du Roy mais portant une mention notifiée en anglois où figue le nom de "Armoria", nous ne pouvons rester sans réaction et c'est ainsi que nous ne nous prendrons a partir de ce jour le temps nécessaire d'une confirmation de notre bon Roy quand a la validité d'un édit royale en Artois. Nous représentants du peuple d'Artois, élus en intégralité par celui-ci, demandons donc à ce que le Roy nous fasse l'honneur de sa visite pour deux raisons légitimes. La première pour rassurer notre peuple et notre conseil. La seconde pour qu’il entende la voix de l’Artois de la bouche même de ses élus, comme de son Comte, ceci sans les intermédiaires qui ont la fâcheuse tendance à déformer nos propos ou les interdire comme c'est le cas en la salle du conseil des feudataires actuellement. Qu'il soit su de tous que l'Artois restera fidèle au Roi et à nul autre.

Fait à Arras le 17 août de l'an de grâce 1457.

Par l'ensemble du Haut Conseil, pour l'Artois * Yeuxbleus83, comte d'Artois; * Lndil, Commissaire au commerce d'Artois; * Zazaroyaume, Prévôt des maréchaux d'Artois; * Yoshilas, Commissaire aux mines d'Artois; * Ombeline, Capitaine d'Artois; * Néfi, Porte parole d'Artois; * Lokmar, Chancelier d'Artois; * LuziferII, Bailli d'Artois; * Pink69, Procureur d'Artois * Neidanac, Connétable d'Artois * Elena7, Juge d'Artois * Guiguiseg, Coordinateur des bourgmestres d'Artois.

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