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  • Le procès n avait que trop duré, et il était à présent temps à ce que la Juge puisse rendre de ce pas son verdict pour clôturer rapidement cette affaire, et passer aux suivantes, surtout avec la venue de nouveaux prévenus au sein de son Tribunal. Comme à son habitude, elle réclama le silence, puis, d une voix posée, prit la parole :*

Remerciements tout d abord aux différents témoins qui ont pu éclaircir certains faits, ainsi qu à l accusé de s être pris la peine de venir se défendre et de m avoir permis de ne pas parler dans le vide.

  • Un signe de la main pour inviter l assemblée à se lever, puis, poursuite dans sa prise de paroles :*

Je tiens tout d abord à signaler que ce litige opposant Nicolas_machiavel et Tendrell a été résolu, par la remise des chausses à son propriétaire de base. Mais je ne pourrais en une quelconque façon déclarer la relaxe pure et simple de l accusé, et cela, pour plusieurs raisons que je vais vous énoncer à l instant même.

Vous clamez votre innocence, et pourtant, votre geste aurait pu ne pas se faire, savez-vous que la curiosité est un très vilain défaut ? En quoi cela peut-il vous déranger à ce que l un de vos collègues mette en vente une pièce d habit à un prix bien inférieur à la moyenne ? Vous êtes tisserand, et vous n aviez pas à poser les pattes sur des marchandises que vous pouvez confectionner vous même. Admettez que le fait de ne pas avoir rendu aussi rapidement les chausses à son propriétaire, ou bien à une personne de substitution, comme le Maire par exemple pour prouver votre bonne foi, n est en effet pas très conciliant et respectueux de votre part. Des décrets sont en place, des lois sont à respecter, et la débauche n est pas de rigueur en ce Comté. Gourmandise, curiosité, etc.. n ont pas leur place en ces terres, surtout quand cela touche la Constitution. Si les prix de certaines denrées peuvent chuter, ce n est pas à vous d en étaler la cause, mais c est au Maire de faire son boulot et d ordonner lui même son Marché, en contactant les artisans qui pourraient faire dégringoler le court d une marchandise.

A présent, je ne tolèrerai pas le cynisme au sein de ce Tribunal, et je vous inviterai à faire preuve de retenue et d humilité. La Procure sait ce qu elle a à faire, et si elle décide d instruire une affaire, c est son droit le plus élémentaire. Vous n auriez pas dû acheter les chausses, vous auriez dû les rendre automatiquement après, mais vous n en avez rien fait.

Je tiens à présent à annoncer que la Justice n est pas aveugle, et qu elle n a pas à se faire prendre pour une poire. Votre retraite était peut être justifiée Messire Nicolas, mais gausser en Taverne et admettre en une certaine façon pouvoir éviter quelque temps nos instances, dans l espoir d avoir rapidement votre citoyenneté, je trouve cela lâche de votre part. Je sais que vous souhaitez devenir Avocat, et peut être irez-vous me trouver une parade concernant ces faits, mais je m en moque, et je tiens à rappeler que la Prévoté n oublie pas, et que les fuyards de ce genre, je n apprécie guère.

  • Elle toussa légèrement, puis demanda au greffier de sortir quelques documents*

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Compte tenu que l'article 3.1 de la DLCA ait été violé. Au vu de l'article 9.3 de la DLCA, et retenant comme circonstance atténuante que le litige a tout de même été réglé, mais comme circonstance aggravante, qu un passage de votre personne au sein de ce Tribunal ait été enregistré auparavant..

  • Elle réclama une nouvelle fois le silence*

Nous, Elena Hale d Harlegnan, Juge d Artois, déclarons le prévenu Messire Nicolas_machiavel coupable des faits qui lui sont reprochés et le condamnons à payer une amende de 20 écus.

  • La Juge demanda ensuite à ce que les gardes s occupent de vider la salle de ses occupants.*

Qu il en soit ainsi !

Faict le vingt-huitième jour du Moy d Août de l An de grâce 1457 à Arras en Artois, par Elena Hale d Harlegnan, Dame d Autingues, Juge d Artois.